Après la conclusion de l’accord qui permet au gouvernement congolais de récupérer tous ses actifs miniers et pétroliers, l’homme d’affaires Israélien, Dan Gertler, est appelé à remplir les pré-requis pour un éventuel investissement dans le secteur minier ou pétrolier congolais.
Lors d’un briefing de presse organisé le jeudi 3 mars dernier, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a soutenu que Gertler n’est pas «persona non grata». Dorénavant, explique-t-il, si ce magnat Israélien tient à revenir en RDC, il doit, ipso facto, lever les sanctions américaines qui pèsent sur lui et respecter la loi congolaise.
«Pour investir il y a des conditions. Dan Gertler est sous sanctions. Je crois qu’il faut arriver à lever d’abord cette barrière mais que par la suite il faudra répondre aux conditions requises et fixées par les lois congolaises. Pour que cela se fasse, il n’y aura plus les sous-évaluations de nos mines et les choses doivent être faites dans la transparence sous le soleil pour que les congolais soient au courant», a-t-il laissé entendre.
Pour André Wameso, Directeur du cabinet adjoint du chef de l’État en charge des questions économiques et financières qui a été vice-président de la commission chargée des négociations lors de ces pourparlers, en termes d’actifs, Dan Gertler n’a plus rien. Cependant, renchérit-il, il a une présence passive à travers des royalties qu’il détient en droit financier sur les royalties que Glencore ou Metalkol vont lui payer dans le futur.
Le gouvernement congolais par l’entremise du ministre de la communication, Patrick Muyaya envisage de partager avec l’administration Biden les clauses de l’accord signé entre la RDC et le groupe Ventora sur les carrés miniers et les blocs pétroliers avant de les rendre publiques. Chose qui sera faite notamment pour l’investissement des USA dans l’arbitrage de ce dossier.
Dostin Eugène LUANGE