Les défenseurs des droits de l’homme réunis au sein du collectif «Free François Beya» ont adressé une lettre ouverte au Président de la République, Félix Tshisekedi.
En clair, ils demandent la libération, illico presto, du conseiller spécial François Beya détenu à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) pour une affaire relevant «de la sûreté de l’État».
«S’il y a des preuves accablant François Beya, qu’on le transfère devant son juge naturel. Parce qu’aujourd’hui le délai de détention au niveau de l’ANR c’est 48 heures devant un Officier de police judiciaire (OPJ). Nous sommes largement au-delà de ça. Et donc ça viole systématiquement ses droits et libertés. Il faut soit le relaxer, le laver vis-à-vis du public; soit le transférer devant un juge naturel afin qu’il soit attendu et condamné si réellement les faits sont vrais au juge», a rapporté Victor Tesongo, porte-parole dudit collectif.
Cependant, ces défenseurs des droits de l’homme vivent en clandestinité depuis un moment. Ils affirment craindre les arrestations après une première missive adressée au patron de l’ANR.
Le conseiller spécial du Chef de l’État, Félix Tshisekedi en matière de sécurité, François Beya, l’homme de l’ombre surnommé «Fantômas» pour sa capacité de disparaître, est détenu depuis le 05 mars à l’agence nationale des renseignements (ANR).
CP