La Société générale des carrières et des mines (Gécamines) et la société chinoise «China Molybdenum Co» (CMOC) ont repris, ce lundi 14 mars, des négociations autour de la détermination des réserves cuivre et cobalt de Tenke Fungurume (TFM)
C’est le Président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice, Georges Kapiamba qui annonce la nouvelle à travers un message posté via son compte Twitter.
Il profite de cette occasion pour demander au Gouvernement de soutenir la Gécamines dans la défense de ses intérêts «longtemps bafoués».
Au mois de mai 2016, le groupe américain Freeport-McMoran, jusque-là actionnaire majoritaire dans la société minière Tenke Fungurume Mining (TFM) avait annoncé avoir vendu ses parts dans l’entreprise minière à firme chinoise «China Molybdenum» pour 2,65 milliards de dollars américains. La Gécamines, également actionnaire au sein de TFM (20%), avait protesté contre les conditions de cette vente.
En réaction à cette vente, la Gécamines avait estimé que le groupe américain Freeport McMoran s’était unilatéralement retiré transférant la majorité de TFM à une entité tierce. Le groupe américain Freeport-McMoran et le nouvel acquéreur du TFM n’ont eu aucun contact avec la Gécamines quant à l’exercice de ses droits et aux nouvelles conditions d’exploitation du projet TFM.
Au mois d’août 2021, le Directeur de cabinet de Félix Tshisekedi avait signé une décision qui créait une commission pour s’assurer que China Molybdenum Co. respecte ses obligations contractuelles concernant le projet de cuivre et de cobalt de Tenke Fungurume.
L’ouverture de cette enquête était intervenue quelques jours après que CMOC ait annoncé un investissement de 2,5 milliards de dollars pour doubler la production de la mine.
Dostin Eugène LUANGE