Les États-Unis se disent déterminés à travailler avec les États membres pour recourir de manière résolue au régime de sanctions 1533 du Conseil de sécurité des Nations-Unies à l’encontre de la République Démocratique du Congo sur le trafic illégal de ressources naturelles dans la partie Est du pays.
C’est la représentante des Etats-unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield qui l’a fait savoir lors d’un point de presse au Conseil de sécurité de l’ONU à propos de la RDC.
En effet, elle a reconnu que le trafic illégal de ressources naturelles dans l’est de la RDC et dans les régions transfrontalières alimente et finance directement des activités qui menacent chaque jour la vie des Congolaises et des Congolais.
D’où, elle pense que «ces ressources devraient plutôt être utilisées pour construire un avenir pour le peuple congolais»
«Nous sommes préoccupés par la conclusion du rapport du secrétaire général selon laquelle, dans les régions du Sud-Kivu, on constate une présence accrue des groupes armés liés aux groupes criminels régionaux qui orchestrent l’exploitation minière illégale. Nous devons mettre un terme à cela. C’est pourquoi nous restons déterminés à travailler avec les États membres pour recourir de manière résolue au régime de sanctions 1533 du Conseil de sécurité des Nations unies à l’encontre de la RDC», a-t-elle déclaré.
En rappel, les États-Unis d’Amérique (USA) ont imposé il y a quelques jours, des sanctions à l’encontre du raffineur d’or Alain Goetz ainsi que du réseau auquel ce dernier appartient. Ils sont reprochés notamment de « la circulation illicite d’or en République Démocratique du Congo (RDC) ».
Boris Butare