En République Démocratique du Congo, la situation globale de la conjoncture économique est caractérisée par le maintien de la stabilité du cadre macroéconomique.
C’est la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) Malangu Kabedi Mbuyi qui l’a affirmé, au cours de la 47ème réunion du conseil des Ministres, présidée par le président Félix Tshisekedi le vendredi dernier à la cité de l’Union Africaine.
La Gouverneure de la BCC a confié que le rythme de formation des prix a connu un léger ralentissement à la quatrième semaine du mois de mars. Toutefois, il demeure sous contrôle depuis le début de l’année. En cumul annuel, le taux d’inflation s’est établi à 1,96%.
«Le marché de change demeure relativement stable sur les deux segments, consécutivement à la poursuite de la bonne coordination des politiques macroéconomiques. En rythme annuel, le Franc Congolais a connu une légère dépréciation de 0,04% sur le marché officiel contre une appréciation de 0,07% au parallèle», rapporte le compte rendu fait par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
Il renchérit que si la RDC importe très peu de la Russie, la crise russo-ukrainienne pourrait affecter l’économie nationale à travers son impact sur les économies de nos principaux partenaires commerciaux.
Face à ces risques externes dont le renchérissement des cours du pétrole combinés aux facteurs internes notamment la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires, ainsi que l’impact de la hausse de la facture pétrolière sur le Budget de l’Etat par rapport aux subventions sur les prix à la pompe, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé le
renforcement de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire, et le maintien du Pacte de stabilité.
De son côté, le Gouvernement a lancé une sévère mise en garde aux spéculateurs qui tendent à tirer profit de la situation de crise à l’international.
Pierre Okende