Deux agents de la Direction générale des recettes du Kasaï (DGRKAS) ont fait usage de faux pour ternir l’image de marque du directeur général de la DGRKAS, Jean-calvin Mingashanga Kwete, l’homme qui a accepté de laisser son mandat de député provincial pour mobiliser les recettes au front afin de doter le gouvernement provincial de moyens de sa politique.
Le fait n’est pas anodin, il y a plus d’un mois, deux cadres de la direction générale des recettes du Kasaï (DGRKAS) ont été recrutés à souhait pour saper à l’honneur du directeur général, Jean-calvin Mingashanga, afin de retourner aux antivaleurs qui avaient élu domicile dans cette régie financière provinciale.
Comme si l’ignominie avait perdu son sens définitionnel dans leurs chefs, ces agents véreux ont monté une correspondance, qui serait rédigée dans le cabinet du ministre provincial des Finances, pour réclamer les arriérés de salaire de on ne sait quel mois !
Méticuleux et pédagogique, Jean-calvin Mingashanga a par un revers de main balayé ce chiffon de lettre, fruit d’une manipulation politicienne.
Le patron de la DGRKAS, a d’abord rappelé à ces conjurés, la situation qui prévalait à cette régie financière avant son avènement et le contexte dans lequel les pourcentages sont utilisés.
»je tiens à rappeler en préliminaire à votre meilleure intention la situation catastrophique que nous avons trouvée au sein de la DGRKAS lorsque nous prenions la commande de cette institution. En effet, lors de notre arrivée à la DGRKAS, la situation au sein de cette institution était caractérisée notamment par l’absence de paiement de salaire (ou prime) pendant six mois et une injustice sociale criante entretenue au profit d’une catégorie d’Agents et cadres ayant des couvertures politiques, soit 128 Agents payés aux préjudices de 365 Agents et cadres œuvrant depuis plusieurs années au sein de la DGRKAS. Concrètement, notre Comité a trouvé au titre d’exemple que sur 40 Agents œuvrant au Centre d’Ilebo, 9 seulement étaient payés car ayant semble-t-il un appui politique, une situation anormale qui a fragilisé le travail dans ce centre et que les 31 autres Agents et Cadres devraient se faire payer à la source. Il en était également le cas au Centre de Mweka où 8 Agents seulement étaient payés sur le total des 45; les autres se faisaient aussi payer à la source. Aussi, à la Direction Générale et au Centre Urbain, 91 agents étaient payés sur le total de 212. Cette situation a été à la base de plusieurs antivaleurs dont l’utilisation des recettes à la source par les Agents et Cadres non payés », lit-on dès l’entame de l’accusé de réception du DG Jean-Calvin Mingashanga.
A l’en croire, les 10% des recettes que réclament les agents de la DGRKAS ne sont ni mal utilisés ou moins détournés.
» Dans le but de mettre fin à cette injustice et de rétablir l’équilibre au sein de la régie ainsi que lutter contre le coulage des recettes à la source, j’avais, au lendemain de mes fonctions, porté à la connaissance de son excellence monsieur le gouverneur de province cette situation macabre qui mettait en mal la maximisation des recettes de la Province.Prenant avec beaucoup d’intérêts notre nouvelle vision axée sur la justice sociale en faveur de tous les agents et la non utilisation des recettes à la source, l’autorité provinciale avait décidé de l’affectation de 10% des Recettes réalisées à la DGRKAS pour faire face à cette situation.Grâce à cette décision courageuse et salutaire de l’Autorité Provinciale, plus de 350 agents et cadres sont aujourd’hui rassurés régulièrement tant soit peu de leur rémunération à la grande satisfaction de tous, même si un groupe de privilégiés de l’ancienne gestion semblent être mécontents car voyant leurs intérêts égoïstes étouffés », dit-il.
Sans aller par dos de cuillère, le patron de la DGRKAS fustige la démarche de ces agents qui dévoile une manipulation politicienne à ciel ouvert.
»Je tiens à vous signaler et vous le savez, sauf mauvaise foi et manipulation, qu’il n’existe pas d’arriérés de salaire à la DGRKAS depuis ma prise des fonctions à la tête de cette direction. En effet, l’on ne peut pas se baser sur la lettre de son excellence monsieur le gouverneur de province pour justifier les prétendus arriérés de salaire. Aucun agent ne peut, main sur le cœur, affirmer qu’il n’a pas reçu la rémunération pour les quatre mois dont vous faites allusion dans votre correspondance.Les 10% autorisés par le gouverneur sur les réalisations mensuelles dont vous faites allusion sont utilisés en toute légalité et transparence au profit de tous les agents et cadres sans distinction.Par ailleurs, je tiens à relever que l’affectation de 10% étant tributaire de recettes réalisées, leur montant varie ainsi selon le niveau des recettes et ne couvre pas seulement la rémunération du personnel, mais aussi, tous les besoins de fonctionnement quotidien de la régie sans oublier la rétrocession des services techniques actives à la mobilisation des recettes ainsi que les services de l’ordre et de sécurité qui accompagnent la DGRKAS.Au demeurant, je réaffirme que l’utilisation de 10% de la rémunération a résolu effectivement les sérieux problèmes à la base de la minoration des Recettes, l’injustice sociale entretenue par l’ancien Comité à la base de beaucoup de frustrations au sein de la régie et l’irrégularité de la paie des agents et cadres de la DGRKAS ».
Entre-temps, il demande à tous ses agents et cadres, à s’approprier le combat de mettre fin aux coulages des recettes et de conjuguer beaucoup d’efforts pour maximiser davantage les recettes car l’amélioration de leur situation salariale en dépend.
Jean-calvin Mingashanga dit avoir collé une demande d’explications au chef de bureau de recouvrement qu’il accuse d’avoir fait usage de faux en imitant les signatures de ses collègues pour réclamer les arriérés de salaire inexistants.
Kalubi Mujanayi