La Banque africaine de développement a signé, lundi 11 avril à Addis-Abeba, un protocole d’accord avec l’Union africaine pour appuyer les réformes visant à accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’organisation panafricaine.
Monique Nsanzabaganwa, vice-présidente de la Commission de l’Union africaine et Yacine Fal, vice-présidente par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services, ont signé le protocole d’accord destiné au projet de renforcement des capacités institutionnelles de l’Union africaine.
Le projet devrait renforcer les efforts de l’Union africaine pour mettre en œuvre l’Agenda 2063. Adopté en 2015, l’Agenda 2063 est la vision de l’Union africaine pour une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur l’échiquier international.
Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement, le guichet de financement concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement avait approuvé en février dernier, un don de 11,48 millions de dollars représentant le coût du projet. La signature du protocole d’accord marque le début de la phase de mise en œuvre du projet.
La vice-présidente Nsanzabaganwa a rappelé le processus de consultations qui a abouti à la signature de l’accord. « Comme vous le savez, cette cérémonie et la signature du protocole d’accord représentent l’aboutissement d’une série d’interactions et de consultations entre la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement et plusieurs parties prenantes depuis l’année dernière. »
Le projet permettra de mettre à niveau et d’automatiser plusieurs systèmes de l’Union africaine, notamment ceux de la gestion de l’information, de la passation des marchés et de la gestion financière, des ressources humaines et de la gestion des résultats. Il permettra également de combler les lacunes du système continental d’alerte précoce de l’Union africaine, un instrument essentiel dans la prévention et la gestion des conflits et de la fragilité.
Dans son allocution, la vice-présidente par intérim de la Banque, Yacine Fal a déclaré : « Aujourd’hui est une étape importante. L’atteindre n’aurait pas été possible sans la confiance mutuelle et la collaboration dont nos institutions respectives ont fait preuve régulièrement tout au long du processus. »
Parmi les priorités clés des deux institutions, figurent l’accélération de l’intégration régionale et le renforcement des capacités des institutions et des entreprises africaines.