Lors de la 51ème réunion du conseil des ministres tenue vendredi 29 avril dernier, le Président de la République Félix Tshisekedi a appelé le Gouvernement à réserver un caractère urgent au projet d’électrification du pays.
C’est ce que rapporte une dépêche de l’Agence congolaise de presse (ACP) consultée par DosEco.CD.
Selon la même source, le ministre de la Communication et médias a affirmé qu’une bonne structuration du secteur d’électricité permettra de réduire sensiblement le retard de développement accumulé par le pays durant plusieurs décennies et de répondre aux grandes attentes du peuple.
« Le Président de la République a cité pour exemple la République de l’Inde qui a proposé de financer l’implémentation des centrales solaires notamment à Manono et à Mbandaka. Ces projets se situent tous dans les provinces nouvellement créées », a-t-il noté.
Pour lui, il est donc impérieux que le Gouvernement réserve un caractère urgent au projet d’électrification du pays, particulièrement au traitement des projets relatifs à l’ordre susmentionné ci-dessus, faisant remarquer qu’il en est de même pour l’implantation de petites et moyennes centrales solaires et éoliennes présentées par différents investissements aux différentes autorités compétentes pour analyses et décisions.
A cet effet, a-t-il insisté, le Président de la République a instruit le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, le ministre des Ressources hydrauliques et électricité ainsi que le ministre des Finances à présenter lors du prochain conseil des ministres en juin, l’état des lieux des dossiers relatifs à l’offre de la République de l’Inde dans le cadre de la coopération bilatérale et de toute autre proposition économiquement réalisable à court terme.
«Le Président de la République a tenu à rappeler que notre loi fondamentale consacre l’accès à l’eau potable et à l’électricité », a affirmé le porte-parole du Gouvernement.
En dépit du caractère ultra-prioritaire que revêt l’électrification du pays, a dit le ministre de la Communication et médias, la situation dans ce secteur évolue lentement, avant d’ajouter que cette situation pèse péniblement sur la vie sociale des citoyens congolais et retarde également le développement industriel du pays, plus particulièrement dans les provinces nouvellement créées.
Dostin Eugène LUANGE