Le vice-président de la pêcherie du lac Édouard, Espérant Kambere Ngangi s’est exprimé, le mardi 17 mai dernier, à DosEco.CD, suite à la production insuffisante des poissons sur les eaux du lac Édouard à Kisaka, en territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu.
Face à cette faible production des poissons, il attribue cette situation notamment à la pêche illicite, l’utilisation des filets prohibés et surtout la corruption dans les services techniques de contrôle de la pêche.
Aussi, il a condamné le désordre qui s’observe actuellement dans la pêche sur les eaux du lac Édouard et en même temps. Le vice-président de la pêcherie du lac Édouard, Espérant Kambere Ngangi, appelle le service de l’environnement et l’AGRIPEL à bien jouer leur rôle pour une bonne croissance des poissons dans ledit lac.
«L’état de lieu des eaux du lac Édouard se détériore davantage. La pêche illicite s’accentue, les pêcheurs clandestins sont devenus très nombreux, ils utilisent des filets prohibés. Je demande au gouvernement d’instruire le service d’environnement, l’AGRIPEL de bien faire leur travail. Quand nous étions au banc de l’école, on nous enseignait que le lac Edouard était parmi ceux qui produisaient beaucoup des poissons. Mais, actuellement ce n’est plus le cas. C’est à cause de ceux qui sont censés le protéger », a-t-il dénoncé.
Dans la foulée, AJVDEH (Actions des jeunes villageois pour l’environnement et la défense des droits humains), une ASBL de la région a invité le gouvernement congolais à promouvoir la protection des Éco-gardes et « à sanctionner tous ceux qui sont accusés dans la destruction des ressources halieutiques».
Il y a lieu de signaler que DosEco.CD a essayé d’entrer en contact avec les services incriminés pour avoir leurs explications aux accusations portées contre eux, mais nos efforts n’ont pas abouti.
Romailyne Kanyere, à Butembo