Alors que les autorités sont concentrées dans la recherche des solutions pour la pacification et la stabilisation de la partie Est du pays en proie à une agression par les éléments rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, une campagne de diabolisation est menée depuis quelques jours dans les réseaux par certaines personnes afin de ternir l’image et le travail de titan qu’abat le Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS).
Ces diffamateurs allèguent que le MNS que dirige le coordonnateur Claude Ibalanky Ekolomba aurait pactisé avec les rebelles du M23 afin d’exiger le retrait de leurs mandats d’arrêt. Du côté Mécanisme national de suivi, on réfute catégoriquement cette allégation et on estime que cette institution n’a fait que jouer son rôle de vérification au regard des données à sa disposition.
« Le mécanisme national de suivi n’a jamais signé ou fait aucune concession avec les groupes armés ni de près ni de loin. Il a juste joué son rôle de vérification au regard des données à sa disposition », lit-on dans une mise au point parvenue à DosEco.cd.
Face à cet état de choses, la population congolaise est invitée à la prudence et à ne pas céder à cette sale campagne de diabolisation qui ouvre la porte à l’ennemi.
Il convient de rappeler qu’une feuille de route conjointe des activités relatives au rapatriement en RDC des ex-combattants du M23 présents au Rwanda avait été signée en 2019 par le feu Général Delphin Kahimbi, ancien chef d’état-major en charge du renseignement/ FARDC, Bishop Jean-Marie Runiga, représentant des Ex-M23 et le colonel Anaclet Kalibata, directeur général du renseignement et sécurité extérieure du Rwanda.