Pour pacifier absolument la partie Est de la République Démocratique du Congo en proie à l’insécurité des groupes armés, le Président de la République, Félix Tshisekedi mise sur le double front diplomatique et militaire.
Dans le volet diplomatique, il se sert ainsi du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS) que dirige le Dr. Claude Ibalanky Ekolomba, pour suivre de près les différents accords et engagements signés avec les pays de la sous-région dont fait partie le Rwanda.
Dans son discours prononcé le 30 juin, jour de l’indépendance de la RDC, Félix Tshisekedi a déploré le non-respect des accords avec ses partenaires de la sous-région. C’est ainsi qu’il n’a pas tergiverser de doigter le Rwanda comme agresseur agissant sous couvert du mouvement terroriste M23 et ce, en violation de tous les accords et traités internationaux.
«Comme nous le savons, notre pays fait face à une énième agression de la part du Rwanda, qui agit sous couvert du mouvement terroriste M23 et ce, en violation de tous les accords et traités internationaux», a-t-il déclaré.
Félix Tshisekedi a réitéré son serment constitutionnel de maintenir l’indépendance et l’intégrité territoriale et de sauvegarder l’unité nationale.
«Je rassure le peuple Congolais, dans toute sa diversité, que je ne ménagerai aucun effort pour que la paix et la sécurité soient rétablies, et que les agresseurs soient repoussés hors de notre territoire», a-t-il renchéri.
Abordant dans le même sens que Claude Ibalanky qui déclarait à l’entame du mois de juin que «si le M23 veut faire la paix, il n’a qu’à vider la cité de Bunagana ; aujourd’hui c’est la paix ou rien», le Chef de l’État Tshisekedi promet d’user de tous les droits reconnus à la RDC pour que le peuple congolais vive définitivement dans la paix et la quiétude sur son sol.
Le Mouvement du 23 mars est une ancienne rébellion à dominante tutsi qui, vaincue en 2013, a repris les armes en fin d’année dernière.
Dostin Eugène LUANGE