Les recettes issues du secteur minier connaissent une baisse de 80% dans la province de l’Ituri suite à l’activisme des groupes armés qui créent l’insécurité.
C’est ce qu’a fait savoir la directrice provinciale de Service d’assistance et encadrement de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (SAEMAPE), Bijoux Furaha Chuma, dans une déclaration
faite le jeudi 07 juillet, à l’Agence congolaise de presse (ACP).
Pour elle, en effet, cette baisse des recettes se justifie par le fait qu’avant les hostilités, son service a répertorié 15 coopératives minières reconnues officiellement hormis celles qui travaillent dans la clandestinité. Mais à ce jour, déplore-t-elle, seulement trois sont opérationnelles du fait que la quasi-totalité de tous les sites miniers sont envahis par les groupes armés.
En conséquence, fait-elle savoir, plusieurs opérateurs du secteur minier qui payaient régulièrement leurs taxes auprès de SAEMAPE sont aujourd’hui contraints de stopper leurs activités avec des manques à gagner pour le trésor public.
« L’espoir est permis pour la reprise des activités de ces coopératives parce que depuis la signature des différents actes d’engagement de cessation des hostilités par les groupes armés tels que CODECO et FPIC, une accalmie s’observe sur le terrain.
Si cette accalmie se maintient au moins pendant un mois, il est fort probable que les activités dans les sites miniers jadis désertés pourraient reprendre comme d’habitude dans le but de permettre à la province de l’Ituri de bénéficier de dividendes de ses minerais pour booster son développement », a dit la DG Bijoux Furaha Chuma.
Il convient de souligner que les activités minières contribuent de manière significative à l’amélioration des conditions de vie sociale de la population et également à la santé économique de l’Ituri.
Dostin Eugène LUANGE