Le Président de la Fédération des Entreprise du Congo (FEC) Albert Yuma Mulimbi a, dans son discours prononcé mercredi 27 juillet à l’occasion de l’assemblée générale ordinaire de la FEC, préconisé quelques pistes de solution pouvant aider le gouvernement à rendre l’économie congolaise résiliente face aux chocs endogènes et exogènes.
En effet, il a indiqué que le gouvernement de la République devra axer son action sur l’assainissement du système fiscal pour le rendre lisible et cohérent pour les opérateurs économiques nationaux et étrangers notamment par la définition et la mise en place d’une politique fiscale de développement.
En sus, la poursuite des efforts pour l’amélioration du climat des affaires tout en renforçant le dialogue public-privé ; la réalisation des promesses maintes fois différées de la transformation et la valorisation locale des ressources naturelles notamment le Cobalt, le Lithium et les autres minerais rares, matières importantes dans la transition énergétique.
Albert Yuma a déploré le fait que certaines réformes et initiatives qui sont prises par le Gouvernement sont, selon lui, susceptibles de dégrader davantage l’environnement économique à court et moyen termes et détériorer le niveau de compétitivité des entreprises.
Il sied de signaler qu’avec les effets décalés de la Covid-19, les répercussions négatives de la guerre de l’Ukraine sur l’économie locale et l’agression de la RDC par le Rwanda via le M23 avec la guerre qui perturbe les activités économiques dans l’Est, l’économie de la RDC réaliserait un taux de croissance économique de 6,1% et un taux d’inflation modéré de 5%.
Dostin Eugène LUANGE