La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) a organisé mercredi 27 juillet à Kinshasa, son assemblée générale ordinaire. Cette activité a coïncidé avec l’anniversaire de ses 50 ans d’existence depuis sa création en date du 27 juillet 1972.
Dans son allocution prononcée par-devers du conseil d’administration et de plusieurs autres membres de la FEC venus de partout ailleurs, le Président de la chambre de commerce congolais a rassuré de la tenue de l’assemblée générale ordinaire et élective l’année prochaine.
« Chers membres (…), ne soyez pas inquiets . L’assemblée générale ordinaire et élective se tiendra l’année prochaine », a-t-il déclaré.
Durant l’exercice 2021, il a peint un tableau reluisant des activités menées par la FEC sur le plan national en dépit de la pandémie de coronavirus. Dans cette perspective, Albert Yuma a égrené notamment l’accompagnement apporté à plusieurs entreprises membres et non membres de la FEC pour prendre part aux différentes activités promotionnelles organisées à l’intérieur du pays et à l’étranger.
A cela s’ajoutent aussi les activités visant à défendre et protéger les intérêts des entreprises auprès des autorités politiques et administratives tant au niveau central, provincial que local en vue de maintenir un environnement propice pour les investissements.
Cependant, tout au long de l’année 2021 et en dépit du contexte de persistance de la crise de la pandémie Covid-19, la FEC dit observée malheureusement que les pouvoirs publics continuent à prendre les mesures qui ne favorisent pas le développement et la relance de l’activité économique.
« La prolifération des impositions qui s’observe chaque année et l’augmentation des taux des droits, taxes et redevances ne tiennent pas compte de la densité industrielle ni de la réalité économique dans le pays. Elles contribuent par contre à la dégradation de l’environnement économique et du climat des affaires et, in fine étouffe le niveau de compétitivité des entreprises », a regretté Albert Yuma.
Néanmoins, poursuit-t-il, la FEC est intervenue dans d’autres dossiers à l’instar de conflit entre l’ONAPAC et les opérateurs agricoles ; la fixation des prix des produits pétroliers; la fixation des prix des produits alimentaires; la fixation des prix des billets d’avion; la problématique des missions des contrôles économiques et la problématique de la taxe RAM.
Dostin Eugène LUANGE