Les institutions de la République Démocratique du Congo ont utilisé, au premier trimestre de l’année en cours, 90,8 milliards de Francs Congolais (CDF) soit 45,4 millions de dollars américains comme frais de fonctionnement. Cette somme a été décaissée du trésor public par le gouvernement de la République, apprend DosEco.CD dans un rapport du ministère des Finances.
En effet, cette somme représente une pondération de 25,6% des dépenses totales exécutées par le gouvernement congolais en procédure d’urgence au cours la période considérée.
Le même document indique que l’ensemble des dépenses exécutées en procédure d’urgence ont atteint un volume de 354,589 milliards de Francs congolais (CDF), un montant équivalent à 177,25 millions de dollars américains, soit 8,76% des dépenses totales exécutées par le gouvernement au cours de cette période. Ces dépenses sont évaluées à 4 049,93 milliards de Francs congolais (CDF).
La publication de ces données trimestrielles s’inscrit dans le cadre des engagements pris par le gouvernement dans son programme économique appuyé par la facilité élargie de crédit du Fonds monétaire international (FMI).
Selon ledit rapport, un montant total de 106,6 milliards de francs congolais (CDF), soit plus de 53,3 millions de dollars américains a été affecté pour les dépenses de fonctionnement des ministères au cours de cette période, soit une pondération de 30% des dépenses globales.
Le dernier rapport du mois de juin 2022, note aussi que les états de suivi budgétaire (ESB) ont renseigné que les dépenses pour le fonctionnement des institutions ont été exécutées à hauteur de 789,3 milliards de Francs congolais (CDF) à fin juin 2022 contre les prévisions budgétaires arrêtées à hauteur de 496,5 milliards de Francs congolais (CDF), soit un taux d’exécution budgétaire de l’ordre de 159,0% du montant total attendu.
Hormis les dépenses de fonctionnement des institutions et celles des ministères exécutés en procédure d’urgence au cours cette période, les autres dépenses se présentent comme suit : les prestations (16,5%) ; les interventions économique, sociale et culturelle (7,6%) ; les rémunérations (5,9%); et le paiement du service de la dette publique (4,9%).
Les autres types de dépenses exécutées en procédures d’urgence ont représenté 2,2% des dépenses comptabilisées au premier trimestre 2022.
Dostin Eugène LUANGE