En prélude de l’arrivée du Secrétaire d’État américain Antony Blinken à Kinshasa, l’ancien Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Corneille Nangaa a adressé, en date du 05 août, une correspondance à ce dernier sollicitant la réévaluation des sanctions américaines liées au processus électoral de 2018, que le trésor américain lui a infligées en mars 2019 ainsi que son ancien vice-président Norbert Basengezi et son conseiller technique Marcellin Mukoko.
Pour motiver sa démarche, il a mis en évidence le caractère crucial et délicat du processus électoral de 2018; le satisfecit du département d’État à l’égard des effets produits par ce processus; la validation par l’Assemblée nationale du rapport général du processus électoral et le changement des circonstances excluant l’application des critères de désignation à son égard.
Dans une correspondance parvenue ce mardi 9 août à DosEco.CD, cet ancien Président de la centrale électorale devenu acteur de développement à travers les activités d’agriculture, de protection de l’environnement et de production de l’énergie verte a souligné qu’il ne devrait plus faire l’objet de sanctions au regard des éléments mis en évidence. Pour étayer son argumentaire, il a évoqué l’intervention du sous-secrétaire d’État adjoint chargé des affaires Africaines, Tibor Nagy qui saluait le déroulement du processus électoral en 2019 en dépit de quelques failles constatées.
Corneille Nangaa a estimé à ce jour que ces sanctions «constituent de l’opprobre jeté injustement sur sa personne outre le fait notable qu’elles ne sont plus justifiées au regard des critères fixées par le décret présidentiel».
Voici in extenso sa correspondance
Dostin Eugène LUANGE