Le chef de département de la photographie à l’Académie des beaux-arts (ABA), Arsène Mpiana, s’est exprimé en marge de la célébration de la journée mondiale de la photographie, célébrée le 19 août dernier.
Pour ce chef des travaux, la photographie va au-delà et représente toute une vie.
«C’est la photo qui nourrit ma famille », a-t-il révélé. Outre son poste de chef de département de la photographie à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa, Arsène Mpiana est photo-journaliste à l’Agence France Presse (AFP).
En effet, ce dernier fait tous les types de photographie. Dans ses autres œuvres photographiques, Arsène Mpiana s’interroge plus sur l’identité de sa famille et celle des Congolais.
« Il faut être créatif. Le plus important, c’est l’originalité. C’est un travail assez complexe qui en demande beaucoup », a-t-il souligné.
La théorie pour un photographe, selon lui, est plus importante que la pratique ». En ce qui concerne le droit d’auteur, ce dernier regrette le fait que ce secteur soit peu réglementé en République démocratique du Congo. Il se plaint également du fait que les œuvres photographiques des uns et des autres se retrouvent dans des magazines sans la mention de l’auteur et sans sa permission non plus.
L’Académie des beaux-arts (ABA) de Kinshasa a créé, depuis l’année 2021, un département de photographie. L’objectif est d’étudier scientifiquement cet art.
Christian Malele, CP