Le journaliste Pero Luwara, responsable de la chaîne YouTube CPL TV se trouve de nouveau dans le viseur de la justice. Cette fois-ci il est esté par Roger Thamba, Coordonnateur de l’Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement en Afrique (IDGPA) qui a déposé une plainte ce mercredi 31 août, au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe et au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication ( CSAC).
En clair, ce journaliste « fugitif » est poursuivi pour diffamation et imputations dommageables à l’endroit du Premier vice-président de l’Assemblée nationale, André Mbata.
« Nous sommes venus déposer une plainte contre le Journaliste Pero Luwara pour des propos désobligeants qu’il a tenu à l’égard de l’honorable professeur André Mbata. Vous savez que l’honneur et la réputation de la personne ne s’acquièrent pas le long de la chaussée, mais ce sont des choses qui s’acquièrent au prix de plusieurs sacrifices. Le professeur André Mbata constitue l’une de ces rares personnalités qui ont acquis leurs honneurs et personnalités au prix de plusieurs sacrifices. Aujourd’hui il accède à la gestion de la chose publique et nous ne pouvons pas tolérer, en tant que membres de son institut de recherche, qu’un journaliste en perte de vitesse puisse saboter l’honneur et la personnalité qui sont dues au professeur André Mbata », a déclaré Roger Thamba.
Selon les plaignants, ce journaliste « fugitif » a allégué sans vergogne que le professeur André Mbata serait « le nouveau riche du régime et que dans quelques mois seulement après le départ de son prédécesseur du poste de premier vice-président de l’Assemblée Nationale Jean Marc Kabund, celui-ci a acheté des maisons comme des pains ».
Il a également affirmé que ce dernier toucherait une somme de 200, 000 USD par mois comme émoluments, 100.000 USD comme prime de digne et franche collaboration avec le Président de la République, 55.000 USD à titre de fonds secret de recherche, et 500.000 USD venant du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, une somme qui sert à la gestion des humeurs des Députés Nationaux.
Au regard de la gravité de ces propos, le Coordonnateur de l’Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement en Afrique (IDGPA) Roger Thamba estime que la justice doit s’occuper de cette affaire afin que l’honneur et la réputation de leur autorité soient promptement rétablis.
Dostin Eugène LUANGE