Environ 4. 406 fonctionnaires, dont 37 secrétaires généraux, 319 directeurs, 367 chefs des divisions, 594 chefs des bureaux, 600 ATA1, 458 ATA2, 551 AGA1, 412 AGA2, 384 AA1, 211AA2, 96 huissiers issus des différentes administrations et provinces seront envoyés en retraite de l’administration publique.
Cette annonce a été faite par le Vice-premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Jean-Pierre Lihau, au cours d’une conférence de presse animée ce lundi 19 septembre 2022.
En effet, cette initiative est conforme à l’option inclusive des réformes telle que prônée par le gouvernement, ainsi que le règlement du différend relatif à la retraite de 377 agents des régies financiers et de l’institut national de statistiques, comprenant 26 directeurs, 23 chefs des divisions, 39 chefs des bureau, 90 ATA1, 177ATA2, 54AGA1, 19 AGA2, 7AA2 et 2 huissiers.
Selon Jean Pierre Lihau, cette première vague de la mise en retraite qui intervient après la signature des ordonnances du Président de la République, Félix Tshisekedi, concerne essentiellement les secrétaires généraux de l’administration, les agents centenaires, nonagénaires, octogénaires et, dans certains cas, des agents septuagénaires et sexagénaires, ainsi que le règlement de certains litiges touchant les agents déjà retraités non encore bénéficiaires de leurs indemnités de fin de carrière.
Le Ministre a annoncé que le paiement des allocations de fin de carrière se fera, pour chaque agent retraité.
Ce processus de la mise en retraite, explique Jean Pierre Lihau, est irréversible et sa fluidité va permettre le rajeunissement de l’administration publique avec le recrutement des jeunes plus méritants et plus compétents, ainsi pour mettre fin au système de privilèges.
Cette mise à la retraite permet d’aérer les cadres organiques des services, de créer les vacances de poste, et de générer l’explosion des opportunités de carrière, notamment en termes d’avancement en grade.
La Rédaction