La répression de la marche pacifique organisée en date du 21 septembre par le Syndicat National des Médecins (SYNAMED) de la part des éléments de la police exacerbe la Ligue pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Homme (LPDH).
Dans une déclaration faite dimanche 25 septembre, cette structure condamne cette répression et plaide pour l’ouverture d’une enquête afin que les coupables soient sanctionnés.
«Le droit de manifester étant garanti par la constitution du pays, la ligue condamne avec la plus grande fermeté la répression qui a suivi la marche des professionnels de la santé qui exigeaient qu’à être traités dignement. Dans un état de droit, pareille réaction de la part des forces de l’ordre ne devrait pas rester impunie. Raison pour laquelle, la Ligue appelle à l’ouverture d’une enquête indépendante en vue de sanctionner les coupables », lit-on dans la déclaration signée par Victor Tesongo.
S’agissant du registre des arrestations au sein des forces armées, la Ligue rappelle qu’au terme de nos lois, toute personne arrêtée bénéficie de la présomption d’innocence.
Ainsi, elle invite les enquêteurs censés faire la lumière sur les faits mis à charge de tous ceux qui sont accusés, à protéger et garantir leurs droits et libertés.
En somme, elle invite également la justice à faire son travail en toute impartialité, loin des pressions et injonctions politiques, en vue d’éviter la violation de leurs droits fondamentaux par les services de sécurité.
La Rédaction