Le Ministre des Finances Nicolas Kazadi a présidé, lundi 03 octobre, la réunion de la troïka politique consacrée à l’évaluation globale de la situation du Programme triennal conclu entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Fonds monétaire international (FMI) en 2021.
La tenue de cette réunion fait suite aux discussions en marge des Assemblée du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM) qui auront lieu à Washington DC, aux États-Unis d’Amérique, à partir du 10 octobre prochain.
Selon la source, les discussions ont porté sur les principales préoccupations du FMI en l’occurrence: la question de la masse salariale, les réformes de la fonction publique, les subventions pétrolières, la politique monétaire, l’inflation, la loi portant lutte contre le blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme, l’examen des critères quantitatifs à la fin du mois de juin 2022, ainsi que le statut des repères structurels de la troisième et quatrième revue et autres engagements à fin décembre 2022.
Concernant le point lié à la masse salariale, la source a indiqué qu’il y a des revendications des syndicats auxquelles le gouvernement s’apprête à apporter une solution dans le respect des engagements avec le FMI.
Quant aux subventions des produits pétroliers, «il y a l’évaluation des manques à gagner. Sur cette question-là, nous avons fait des progrès, on a aujourd’hui le montant certifié pour 2022 et y compris la projection d’ un montant pour 2023», a précisé le Coordonnateur du Comité technique de suivi et évaluation des réformes (CTR), Félicien Mulenda, au cours d’une interview accordée à la presse à la fin de cette réunion.
Le bouclage du programme de développement de 145 territoires. Il a aussi été évoqué le recadrage des différentes sources de financement. À cet effet, le gouvernement a, au-delà du financement sur fonds propres, consacré les droits de Tirage Spéciaux (DTS) pour matérialiser cette initiative du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
In fine, la troïka politique a examiné les repères structurels, ainsi que quelques critères qualitatifs. À ce sujet, précise la source, des repères structurels, vont bon train. Le seul repère pour lequel le gouvernement doit avoir un dialogue avec le FMI, est celui axé sur la mise en œuvre du système de traçabilité des droits d’accises.
La Rédaction