Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a été saisi des conflits fonciers nés de l’application des décisions judiciaires et administratives qui se sont soldées par le déguerpissement des populations locales de leur village, ainsi que par des actes de violence déplorable, telles que la destruction méchante des habitations et la profanation des cimetières dans le territoire de Mbanza-Ngungu, dans la province du Kongo Central.
Partant de cette situation déplorable, le Président de la République a chargé au cours de la 73ème réunion du conseil des ministres, tous les gouverneurs des provinces à activer les mécanismes de veille et de prévention de conflits communautaires afin de favoriser la cohésion provinciale.
Il a souligné les caractères inadmissibles de l’usage des pratiques illégales frisant le banditisme dans les transactions foncières en milieu coutumier, dans certains cas avec la complicité des autorités judiciaires et politico-administratives qui viennent perturber durablement la paix sociale au sein d’une même communauté locale.
Sur un ton ferme, rapporte le compte rendu du conseil des ministres, le Président de la République a rappelé son intransigeance quant au phénomène de conflits communautaires quelles qu’en soient la nature et l’origine.
De ce fait, il a chargé le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, la Ministre d’État en charge de la Justice et garde des Sceaux, ainsi que le gouverneur de la province du Kongo Central de prendre des mesures nécessaires pour faire toute la lumière sur ce fait, d’établir des dysfonctionnements éventuels dans les chefs des autorités judiciaires politico-administratives afin de cesser ces pratiques et de rétablir l’ordre public dans le respect des lois de la République.
La Rédaction