Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a invité, ce mardi 18 à Londres en marge du sommet «Investir en Afrique» du Financial Times, les industries de fabrication des batteries à investir en RDC, premier producteur mondial de cobalt, pour 3 fois moins coûteux qu’aux États-Unis et 2 fois moins qu’en Pologne.
«Construire une usine de batteries coûte 117 millions aux USA, 112 millions en Chine, 65 millions en Pologne et seulement 39 millions en RDC, soit 3 fois moins qu’aux USA et 2 fois moins qu’en Pologne », a-t-il expliqué dans son discours.
À l’en croire, cela a pour avantage que, dans un monde de préservation de l’écosystème, la RDC avec ses 70% de la production mondiale du cobalt détient une réserve de plus de 25 millions de tonnes.
«Outre l’indéniable potentiel minier, la RDC possède une faune et une flore quasiment uniques au monde, de même qu’un fort potentiel agricole avec une superficie cultivable estimée à quelques 75 millions d’hectares dont moins de 10 seraient actuellement exploités. À côté de ces ressources, figure le Bassin hydrographique du Fleuve Congo deuxième poumon mondial après l’Amazonie et prisé pour la production d’hydrogène vert», a-t-il insisté.
Parlant du climat des affaires, Félix Tshisekedi a indiqué que «des avancées ont été faites afin de créer un environnement propice aux investissements congolais et internationaux».
Néanmoins, il a dénoncé «l’instabilité politique laissant ainsi la place aux hommes d’affaires à la réputation sulfureuse et aux puissances, telles que le Rwanda qui appuie le M23 en RDC, dans le silence parfois complice des pays et des médias internationaux. Ce qui contribue à ce que l’Afrique ne soit perçue que comme un continent à problème».
La Rédaction