Le directeur de la « South Africa Ressources Watch » (SARW/RDC), Georges Bokundu, a appelé l’Etat congolais à veiller au respect de la quote-part des communautés locales dans les 10 % des revenus prélevés des activités minières dans le cadre du code minier.
Dans son discours prononcé lors de l’ouverture du forum minier, organisé par la chambre des mines de la Fédération des entreprises congolaises (FEC) du 18 au 20 octobre, ce dernier a estimé que la mise en œuvre des dispositions du code minier 4 ans après sa promulgation, permettra d’apporter un impact significatif sur la vie socio-économique de la RDC, particulièrement à la vie des membres des communautés locales autour des sites miniers.
Il est d’avis que le code minier révisé à ce jour porte peu d’impacts économique et social en ce qui concerne notamment la sous-traitance, la gestion des problèmes de revenus infranationaux dont les quotités de la redevance dus aux provinces et aux Entités territoriales décentralisées (ETD).
«La bonne mise en œuvre des dispositions du code minier est une nécessité en vue de booster l’économie congolaise », a soutenu Georges Bokundu.
De ce fait, il a préconisé plus de contrôle dans la gestion des revenus destinés au développement des communautés locales, la déclaration des productions par les entreprises minières et les 10 % perçus par l’Etat sur les activités minières dans le cadre du code minier en République démocratique du Congo.
Me. Georges Bokundu a invité les acteurs nationaux à une coopération pour la création des entreprises minières congolaises, avant de souligner que la majorité des entreprises exerçant les activités minières sur le sol congolais sont tenues par des expatriés.
La Rédaction