Le cadre macroéconomique de la République démocratique du Congo (RDC) est demeuré stable, la semaine du 28 octobre au 04 novembre de l’année 2022, rapporte en substance une note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC).
Au-delà de cette stabilité, apprend-on, les perspectives économiques pour 2023 sont également positives. Ceci reflète essentiellement le maintien de la bonne coordination des actions au niveau des politiques monétaire et budgétaire et le dynamisme du secteur extractif.
La source indique par ailleurs que les régies financières ont mobilisé plus des recettes en 2022.
Le marché de change est demeuré relativement stable aussi bien sur le segment officiel que parallèle. Au 04 novembre 2022, le franc congolais s’est légèrement déprécié sur le marché officiel de 0,01% par rapport à la semaine précédente en se changeant à 2.012,97 CDF le dollar américain; et s’est légèrement apprécié de 0,03% sur le marché parallèle, portant le cours vendeur à 2.093,33 CDF le dollar américain.
Au cours de cette année, la croissance est projetée à 6,6%, soutenue principalement par le secteur primaire, dans sa branche extraction. Le taux d’inflation hebdomadaire a enregistré une décélération, en s’établissant à 0,190/0 à la première semaine du mois de novembre courant. L’inflation se situerait à 12,996% contre une projection de 12,3% à fin décembre 2022.
Cette situation comparée à mars 2022, au lendemain de la crise en Ukraine en interne a été caractérisée par l’accélération du rythme de formation des prix à la consommation reflétant l’impact des chocs externes, notamment la hausse de l’inflation dans les principaux pays partenaires économiques de la RDC ainsi que la persistance de l’inflation par les coûts sans compter l’augmentation saisonnière de la demande intérieure en fin d’année.
En externe, cette même période était marquée par les incertitudes générées par l’évolution de la guerre en Ukraine et la poursuite de la politique anti COVID en Chine, la poursuite de relèvement des taux d’intérêts des grandes banques centrales et la persistance des poussées inflationnistes dans des économies avancées.
Dostin Eugène LUANGE