Le Franc Congolais a accusé une légère dépréciation sur le marché de changes tant à l’indicatif qu’au parallèle, dégageant ainsi une relative stabilité du taux de change de la devise nationale, au cours de la semaine du 11 au 18 novembre de l’année en cours.
Le marché de changes est resté relativement stable sur ses deux segments, reflétant principalement les actions coordonnées des politiques macroéconomiques, indique la BCC.
Au 18 novembre 2022, la monnaie nationale a connu une dépréciation de 0,03% à l’indicatif par rapport à la semaine précédente, situant le taux de change à 2.013,67 CDF le dollar américain.
Au niveau du marché parallèle, le Franc congolais s’est également déprécié de 0,03% portant le cours vendeur à 2.107,33 CDF le dollar américain.
D’une semaine à une autre, note la source, le taux d’inflation est passé de 0,23% à 0,20%. L’inflation cumulée s’est située à 11,3% au 18 novembre 2022 contre une projection annuelle de 12,3%. A politique inchangée, le taux d’inflation se situerait à 12,9%.
«Projetée à 6,6% pour 2022, la croissance économique est essentiellement impulsée par le secteur minier. En 2023, elle resterait quasiment au même niveau», révèle la note qui précise que la croissance du produit intérieur brut était à 6,2% contre 6,6 % en 2022 et projetée à 6,3% en 2023.
Cette croissance est impulsée par des cours mondiaux des produits miniers qui sont restés rémunérateurs, l’exécution des dépenses publiques contenue et une mobilisation des recettes accrue, la poursuite des politiques monétaire et budgétaires coordonnées, le strict respect du pacte de stabilité consacrant le financement monétaire nul du déficit budgétaire et le maintien de la surveillance des facteurs de la liquidité bancaire par la Banque centrale du Congo.
En effet, l’encours de bon BCC est situé à 205 milliards CDF venant de 110 milliards enregistrés à fin décembre 2021, soit une ponction de liquidité d’un montant 105 milliards des CDF.
La BCC dans sa note de conjoncture affirme que, pendant la période sous revue, le cadre macroéconomique est resté stable, quoique les effets de contrecoups du conflit russo-ukrainien persistent.
Les politiques conjoncturelles sont restées coordonnées, et les réformes retenues dans le cadre du programme avec le FMI se poursuivent.
Un accord au niveau des services a été conclu avec le FMI sur la 3ème revue de la facilité élargie de crédit (FEC), assorti d’un cadrage macroéconomique cohérent, lequel établi une croissance supérieure à la moyenne de l’Afrique subsaharienne, une inflation contenue, dans un contexte de mobilisation accrue des recettes publiques.
La Rédaction