La réussite du développement des Zones économiques spéciales (ZES), en Afrique passe par l’appropriation des politiques des patronats nationaux dans chaque pays, a déclaré samedi, le ministre congolais de l’Industrie Julien Paluku Kahongya, lors de son intervention au lancement, à Niamey, capitale du Niger, de la toute première Zone Économique Spéciale de ce pays.
« Chaque pays africain doit s’efforcer à s’approprier sa politique de patronat national pour espérer réussir le développement d’une Zone Économique Spéciale et promouvoir ainsi la transformation locale de ses ressources naturelles », a soutenu le ministre Julien Paluku.
La maquette de cette zone économique spéciale a été dévoilée à l’intention des ministres africains de l’Industrie et du Développement économique, ainsi que des différents partenaires techniques et financiers qui ont participé du 20 au 25 novembre à Niamey au Niger, à la semaine de l’industrialisation africaine.
A cette occasion, le ministre Julien Paluku Kahongya a partagé l’expérience de la République Démocratique du Congo dont le pays est subdivisé en 6 espaces industriels formant des ZES, sous le leadership du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Aujourd’hui quelques zones économiques spéciales sont en expérimentation dont celle dite pilote de Maluku à l’Est de la ville de Kinshasa. Il y a aussi dans le viseur, le Haut- Katanga où sera installée la première usine de fabrication des précurseurs des batteries électriques et Musienene dans la province du Nord-Kivu.
Avec cette zone économique spéciale de Niamey, le Niger est sur la bonne voie a affirmé de son côté, le Directeur Général de l’Agence des Zones Économiques Spéciales-AZES de la RDC, Augy Bolanda
Outre la République Démocratique Démocratique du Congo, plusieurs autres pays du continent ont partagé leurs expériences en la matière dont le Gabon avec sa Zone économique spéciale de Nkok.
La Rédaction