Intervenant ce mardi 29 novembre 2022 à la semaine des mines organisée à Kinshasa par le groupe d’action de la société civile pour la protection, le suivi et le contrôle citoyen des ressources naturelles de la RDC, le Vice-président de la Chambre des Mines de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), John Kanyoni, a préconisé quelques pistes de solution pouvant permettre à l’État de mettre un terme au phénomène de fraude généralisée qui pèse sur les cours.
En effet, ce phénomène affecte les recettes de l’État ainsi que des opérateurs industriels et artisanaux œuvrant dans ce secteur. Une bonne partie de la production minière principalement artisanale fait l’objet de la contrebande.
Ces fraudes sont l’œuvre tant des exploitants, administrations œuvrant aux postes frontaliers, des personnes influentes que des trafiquants nationaux et internationaux.
Pour pallier cette situation, John Kanyoni pense qu’il faudra éliminer la fraude dans la commercialisation des ressources minières par des mécanismes de traçabilité et de certification. À cela, s’ajoute le contrôle assortis des sanctions.
Il invite de ce fait le ministère de l’intérieur et celui de la défense à démilitariser les sites d’exploitation, outiller la police des mines et à accompagner les coopératives dans l’encadrement des exploitants artisanaux en vue de leur conversion en petite mine.
Dostin Eugène LUANGE