L’Université Simon Kimbangu (USK) a annoncé, ce lundi 5 décembre, au grand public l’autorisation du Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Muhindo Nzangi Butondo le fonctionnement de la faculté de médecine au sein de cette université privée agréée liée à l’Église Kimbanguiste.
C’est ce qu’a laissé entendre devant la presse, le recteur de cette alma mater, le professeur Blaise Muya Mayoyi Musangu.
D’après lui, l’arrêté du 29 novembre 2022 suspend les effets de l’arrêté ministériel 0327/2021 du 18 octobre 2021; lequel avait inscrit l’Université Simon Kimbangu sur la liste des établissements publics et privés agréés de l’enseignement supérieur et universitaire interdits d’organiser la filière de médecine en RDC.
«Le comité de gestion a donc procédé à un réaménagement avec la nomination d’un nouveau doyen, assisté des professeurs médecins dont un ophtalmologue, respectivement vice-doyens de l’enseignement et de la recherche. Il a procédé à la nomination de deux secrétaires dont l’un est chargé de la recherche et l’autre du stage. Conformément aux instructions du ministère de l’ESU et de l’Ordre des Médecins, c’est cette équipe suffisamment aguerrie qui se déploie pour l’encadrement des étudiants en Médecine, veiller à la qualité aussi bien de l’enseignement que des évaluations en système LMD», a fait savoir le Recteur de l’USK.
Il a aussi indiqué que dans la normalisation du fonctionnement de la faculté de médecine, l’USK a renouvelé, depuis le 18 octobre dernier, la convention-cadre de collaboration entre l’Hôpital Kimbanguiste de Kinshasa.
À l’en croire, cette convention entre dans le cadre de l’encadrement et du suivi des stagiaires, du laboratoire et de tout ce que le stagiaire doit faire pour lier la théorie à la pratique.
Désormais, l’Hôpital Kimbanguiste de Kinshasa servira de clinique universitaire à l’Université Simon Kimbangu (USK) pour l’encadrement et la pratique professionnelle des études de la Faculté de Médecine.
Il sied de noter que l’USK entend pour l’année académique 2022-2023 ouvrir une septième Faculté, celle de la Santé Publique en dehors de ses six Facultés habituelles.
Cette nouvelle faculté s’assigne comme mission de former des professionnels de santé devant agir sur tout ce qui influence directement ou indirectement la santé des populations au quotidien : maladies, comportements, facteurs de risques, politique de santé, tabagisme, vaccination, catastrophes, organisation des services de santé, pollution, ethnique pour ne citer que ceux-ci.
Christian Okende