À l’orée de l’année 2023, le Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS), Claude Ibalanky a organisé, ce mardi 10 janvier, une cérémonie d’échange des vœux avec les cadres et agents de son institution.
Il les a, à cette occasion, exhorté à rallumer davantage la flamme de l’abnégation et du professionnalisme en eux pour relever le défi de la paix qui, selon lui, « est le socle de leur présence au sein de cette structure publique ».
«À vous, cadres et agents du Mécanisme National de Suivi, je vous souhaite de rallumer davantage en vous la flamme de l’abnégation et du professionnalisme. Car, le défi de la paix à son sens large, qui est le socle de notre présence au sein de cette structure publique, demeure d’une actualité renouvelée et nous impose de donner le meilleur de nos aptitudes, au regard de nos missions, mais aussi des circonstances», a-t-il lancé.
Ce briscard de la paix estime qu’à ce jour, aucune personne n’acceptera à ce qu’une partie du territoire nationale ne participe pas aux élections à cause de l’insécurité.
« Cette année comme les autres années, nous avons les défis à affronter : nous avons d’abord l’obligation de faire la remise et reprise avec le Burundi qui prend la présidence du Mécanisme Régionale de l’accord-cadre d’Addis-Abeba au mois de Février. En termes des défis nous avons deux grands défis : le premier défi c’est la pacification du pays ; comme vous le savez, le chef de l’État ne ménage aucun effort pour rétablir la paix. Et en cette année électorale, la paix devient encore une condition sine qua none même pour l’organisation de bonnes élections. Tout le monde va contester si une partie du territoire nationale ne participe pas aux élections », a-t-il déclaré.
Dans cette optique, Claude Ibalanky a laissé entendre que le Mécanisme national de suivi, va au regard de ses missions, travailler d’avantage pour que la CENI soit partout avec l’enrôlement en cours et après avec l’organisation effective des élections à la fin de l’année.
Dostin Eugène LUANGE