Avec la visite du Saint-Père en terre congolaise, tout le monde s’aperçoit que la lutte contre la corruption que mène Jules Alingete, inspecteur général, chef de service et les inspecteurs de l’inspection générale des finances (IGF) mérite le soutien et les encouragements de toute la nation.
Le pape François a, dans tous ses discours officiels, incité les autorités sur la nécessité de lutter contre la corruption dans ce pays continent, badé de toutes les potentialités, avec une population qui broie la misère la plus indicible.
Dans ses sermons, le souverain pontife exhorte l’autorité et la population à lutter contre ce fléau qui ne permet pas au pays de décoller. Le tout commence dans son premier discours, après le tête-à-tête avec le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, quelques heures après avoir atterri au Palais de la Nation.
Dans son homélie, lors de la sainte messe célébrée à Ndolo, François a plusieurs fois martelé sur la corruption, l’enrichissement des dirigeants, la justice sociale.
Devant les jeunes et catéchistes catholiques, le Saint-Père est de nouveau revenu sur la question, jusqu’à en faire une illustration avec les doigts de la main, notamment l’index qui représente l’honnêteté et à l’opposé, il y a la corruption. Il a appelé les jeunes à ne pas céder à cette gangrène qui ne peut développer une nation.
Or, l’institution qui mène une lutte sans merci contre la corruption en RDC, c’est l’IGF de Jules Alingete. Structure rattachée à la Présidence de la République et qui depuis l’avènement de Félix Tshisekedi, a été auréolée et placée comme chien de garde qui veille sur la gestion des fonds publics.
En portant l’inspecteur général chef de service à la tête de institution, le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi lui avait assigné une mission, celle de boucher tous les trous béants par lesquels se dilapidaient les fonds publics.
Jules Alingete et ses hommes se sont mis dans la danse, sans trop attendre. Mais cela, parfois au péril de sa vie, surtout qu’il devait bousculer un sujet enraciné dans tous les rouages de la société pendant des décennies.
Avec la patrouille financière, soutenue par des contrôles a priori et a posteriori, les criminels financiers ne jurent que par son élimination. D’où ces menaces de mort, des fausses accusations, des campagnes de dénigrement menées à renforts des médias, etc.
Le combat de Jules Alingete a besoin de revêtir une dimension spirituelle. Le pape François l’a reconnu en disant que l’on combat la corruption avec l’aide du Saint-Esprit, car un fléau multi dimensionnel.
D’où cet appel de la Société civile en direction du Saint-Père, c’est de confier l’inspecteur général, chef de service et son équipe à la protection divine. Selon toute vraisemblance, Jules Alingete et ses hommes devaient recevoir, de manière particulière, les prières et la bénédiction du souverain pontife durant son séjour en terre congolaise.
Question de les protéger contre l’activisme nocif des criminels financiers mis à l’étroit par la patrouille financière instaurée par l’IGF.
On se rappelle qu’avant 2020, la mobilisation de recettes propres élevait à 3 milliards USD et avec le contrôle a priori et a posteriori de l’IGF le pays mobilise en interne jusqu’à 11 milliards USd .
Une certaine orthodoxie est en train de s’installer dans la dépense publique et plusieurs avantages que s’offraient les gestionnaires frauduleusement ont été bloqués…
bref le système qui passait maître en coulages des recettes est aujourd’hui en difficulté d’opérer librement comme il y a 5 ans.
La lutte contre la corruption est aujourd’hui le cheval de bataille de l’inspecteur général, chef de service Jules Alingete. D »où la nécessité pour le pape qui arrive dans une période où il y a quand même un digne fils qui a révolutionné le service de contrôle sous impulsion du chef de l’Etat, alors que 5 ans avant c’était une vie normale pour certains gestionnaires.
Une bénédiction spéciale est souhaitable pour le service IGF et chef Jules Alingete ….
Gauthier Sey, analyste politique et DG de Netic News