Une discrimination et une injustice sociale sont observées ce dernier temps au sein de la Compagnie sucrière de Kwilu Ngongo dans les politiques d’embauches et des politiques salariales, rapportent les sources gouvernementales.
Ayant appris cette situation désastreuse, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a été exacerbé au point de l’évoquer au cours de la quatre-vingt-cinquième réunion du conseil des ministres.
Cela étant, il a enjoint la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille, Adèle Kahinda, en collaboration avec la Cellule Climat des Affaires de la Présidence de la République, de diligenter une mission d’évaluation de la situation sociale au sein de la Compagnie sucrière de Kwilu-Ngongo, afin que l’Etat actionnaire puisse en transmettre ses observations et recommandations au Conseil d’Administration.
À en croire le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, cette situation qui proviendrait des recrutements opérés dans le non-respect des dispositions légales, conventionnelles et réglementaires qui régissent cette entreprise agro-industrielle, et du fait de l’application des barèmes salariaux
disparates et discriminatoires, en violation de l’article 86 de la Loi N°16/010 du 15 juillet 2016 portant Code du Travail en République Démocratique du Congo, porte gravement atteinte aux droits des travailleurs qui sont obligés de croupir dans la misère.
Créée en 1925, cette société se trouve installée sur le site de Kwilu-Ngongo, dans la province du Kongo central, à mi-chemin entre Kinshasa et Matadi sur la route nationale no1. Elle a été transformée en une société d’économie mixte depuis 1997 où l’Etat congolais dispose des actions évaluées à 40% du capital, tandis que Finasucre S.A, une société de droit belge essentiellement investie dans l’industrie sucrière, détient les parts majoritaires soit, 60% du capital.
Dostin Eugène LUANGE