Le livre « Ma Vie, ma première entreprise et mon capital » a été porté sur les fonts baptismaux, dimanche 19 février à Kinshasa. Le nouveau-né de la littérature congolaise publié aux Éditions CIDE se lit en 138 pages et propose à la fois une panoplie de conseils pratiques sur le développement personnel et la nécessité ultime de gérer sa vie comme une entreprise et de la considérer comme un capital.
Le souci de l’auteur est de voir la jeunesse définir clairement sa vision. C’est d’ailleurs la première des choses qu’il nous fait savoir en donnant de sa voix à la presse.
« L’ouvrage « Ma vie, ma première entreprise et mon capital » est destiné à toute personne qui vit et respire. Essentiellement aux jeunes. Parce qu’ils constituent le moteur de notre développement. » a-t-il fait savoir d’entrée de jeu.
Une fois installé, l’auteur s’est empressé à livrer l’économie de son ouvrage:
« Aujourd’hui je présente ce livre qui interpelle les uns et les autres sur le développement personnel, un outil de formation qui pousse les gens à voir leurs vies sur trois angles. Premièrement: Gérer sa vie comme une entreprise. En d’autres termes, avoir une vision claire, un plan d’action pour sa vie. Mais surtout, gérer correctement l’écosystème dans lequel on est en train d’évoluer. Très important. Lorsque vous commencez à gérer votre vie comme une entreprise, vous avez vous même une dose de redevabilité vis-à -vis de cette entreprise et vous ne pouvez pas faire n’importe quoi. Secundo, je suis revenu sur le fait qu’il faut voir sa vie comme un capital. Déjà de par la création de l’homme, Dieu dit: Créons l’homme à notre image. Donc, il a donné à l’homme le mandat de dominer, de régner et de transformer. L’homme est un capital au-delà d’avoir un capital. J’ai ici mis un accent sur la formation continue en montrant que l’homme doit apprendre, se mettre à jour pour ne pas être dépassé par l’évolution des NTIC. Et enfin, je suis revenu sur la question de dire toujours attention. Ne combattez personne dans la vie. Voyez en toute personne un capital peu importe son origine, son genre voire son niveau actuel » a-t-il laissé entendre.
Avec une innovation de taille. Poursuit-il, » Je venais d’inventer une application qui s’appelle de vie, elle est d’ailleurs téléchargeable sur Appstore. L’application va permettre à ce que les gens puissent avoir un espace d’échange, un rendez-vous du donner et du recevoir ».
Muvudi, Un incubateur des jeunes au vrai sens
Même s’il a un goût très prononcé à l’écriture d’ouvrages, M. Muvudi est aussi un incubateur de jeunes.
« Nous avons formé plus 650 personnes qui ont d’ailleurs reçu des certificats aujourd’hui à Kinshasa. J’insiste que ces formations ont été données gratuitement, en assurant toute la logistique, tout ce qu’il fallait et j’en ai formé 400 à Kisangani…je peux vous dire que j’ai dépassé la barre de mille mais le retour que j’ai. C’est qu’on a une jeunesse qui veut avancer, qui se bat à faire mieux. Mais le problème n’est pas seulement de donner l’argent à la jeunesse, faire des concours et autres. Mais d’aider cette jeunesse à définir clairement sa vision. Puisque, ce sont les visions qui emmènent vers les moyens et non l’inverse. » a-t-il lâché.
Michel Muvudi a aussi mis en place un fonds dénommé » FOMIM » qui signifie Fonds Michel Muvudi.