Dans le but de restaurer le contrôle à l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) et la Direction générale de contrôle des marchés publics (DGCMP) qui éprouvent maintes difficultés, l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) demande au gouvernement de procéder à la suppression du Bureau Central de Coordination (BCECO) qui est devenu «anachronique» et d’interdire les structures et procédures parallèles conformément à la Loi relative aux marchés publics.
Son Président du conseil d’administration, Florimond Muteba, a expliqué lors de la publication d’un rapport sur la gestion des finances publiques de 2019 à 2022 que l’exécution des marchés hors système par BCECO et cabinets pose beaucoup de problèmes.
Ainsi, il pense qu’il est évident de procéder à sa suppression afin de mettre ses moyens actuels à la réhabilitation de l’administration des différents ministères
qui seront susceptibles de bien œuvrer.
«BCECO a été créé comme une structure ad hoc à l’époque. Maintenant c’est fini, BCECO a quel rôle encore ? Sauf quand on l’utilise juste pour camoufler certaines dépenses comme pour la CENI. C’est BCECO qui était chargé d’acheter les véhicules et aujourd’hui BCECO gère encore le projet de 145 territoires mais on n’a pas besoin de lui pour ça. Il faut simplement réhabiliter les ministères sectoriels, donner plus de poids et des moyens à l’administration. Chacun dans son domaine va faire le travail», a déclaré le PCA de l’ODEP Florimond Muteba.
Quant à l’instabilité du siège des organes de l’ARMP et à la DGCMP, l’ODEP a appelé le Président de la République et le Premier ministre à procéder à la dotation de leurs propres sièges.
Le Bureau Central de Coordination, «BCECO » avait été créé par le Décret n°039/2001 du 08 août 2001. Il est un service public du Ministère des Finances doté de l’autonomie Administrative et Financière et chargé de la Gestion des Fonds du Gouvernement et des partenaires du Gouvernement en appui aux projets et programmes de Développement du Gouvernement.
Dostin Eugène LUANGE