Le Coordonnateur du Mécanisme national de Suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba (MNS), Claude Ibalanky Ekolomba juge inadéquat le système éducatif congolais face à la situation socio-économique du pays.
Intervenant ce vendredi 10 mars dans une manifestation organisée par l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées, ISTA, à l’occasion de la collation des grades académiques, Ibalanky a émis le vœu de voir le gouvernement procéder à la refonte dudit système.
«Le problème éducatif lié à l’entrepreneuriat est un problème majeur qui se pose dans notre pays. Notre système éducatif n’est pas adapté, non seulement au contexte de l’entrepreneuriat, mais également de la vie courante et nous avons besoin des réformes très profondes », a-t-il laissé entendre.
Et de poursuivre : « Je vais m’expliquer : quand je parle des problèmes structurels, je qualifie notre économie d’une économie de faim et d’une économie de ventre. C’est-à-dire vous allez entrer dans un monde professionnel où le plus grand employeur c’est l’Etat. L’Etat n’est peut pas être le plus grand employeur. Dans d’autres pays qui émergent, les plus grands employeurs ce sont les entrepreneurs ».
Il a, à cette occasion, invité les récipiendaires à se battre pour trouver des solutions aux problèmes qui se posent dans la société.
« Vous allez vous déverser dans un monde qui est vraiment saturé, mais si vous ne vous battez pas et que vous ne faites pas une différence au niveau de vous-même, vous n’allez pas émerger. L’entrepreneur c’est quelqu’un qui, non seulement il entreprend, mais entreprend pour trouver les solutions aux problèmes qui se posent au niveau de la société », a démontré Claude Ibalanky.
Au cours de cette manifestation, plusieurs autres intervenants à l’instar du vice-président de la Fédération des entreprises du Congo, John Kanyoni, ont également cogité sur l’impact de l’entrepreneuriat dans le système éducatif congolais.
Dostin Eugène LUANGE