Le Président de la République, Félix Tshisekedi a assisté, ce jeudi à une double audience solennelle consacrée à la rentrée judiciaire 2023-2024 et à la remise du rapport public de la cour des comptes pour les exercices 2020 et 2021.
Dans son exposé consacré à «la répression des fautes de gestion : Moyen efficace de lutte contre la corruption», le premier Président de la Cour des Comptes, Jimmy Munganga Ngwaka, a promis de traquer tous les prédateurs des finances publiques.
Mais au-delà de cela, il a manifesté son engagement de lutter contre la corruption dont les auteurs se recrutent parmi les ministres, les mandataires publics et s’illustrent parfois dans la passation des marchés publics sans respect des règles.
Il a explicité le rôle de la Cour dans la répression des fautes de gestion. Décelant les fautes de gestion, le premier président de la Cour des comptes a déploré le retard dans la transmission de certains rapports, de la loi des finances votée et celle sur la reddition des comptes auprès de la Cour.
« Ces fautes et tant d’autres encore ont été érigées en mode de gestion », a-t-il déclaré.
S’agissant du rapport annuel de la Cour, il a mis en évidence la gravité des fautes de gestion. Il contient des recommandations proposant certaines corrections et informe le public de la gestion des finances publiques.
Robert Butare