La Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO) s’insurge contre certaines personnes mal intentionnées qui se permettent de torpiller les efforts de la RDC visant à revisiter le contrat sino-congolais (Infrastructures contre minerais), signé en 2008.
L’alerte est faite à travers un communiqué signé par le secrétaire exécutif de la LICOCO, Ernest Mpararo. Dans ce communiqué rendu public le lundi 3 avril 2023, la LICOCO met en garde ces personnes qu’elle qualifie des « Chinois noirs». Tout en saluant le travail abattu par l’Inspection générale des finances (IGF) qui s’est investi en faveur des intérêts de la RDC, LICOCO rappelle que la revisitation dont est question est une initiative à saluer.
« La Ligue Congolaise contre la Corruption (LICOCO) alerte sur la présence dans les travaux préparatoires de la revisitation du Contrat Chinois, des personnes manifestement acquises à la cause chinoise, sans nul doute, à coût des billets verts, pour torpiller les efforts de la RDC d’aboutir à la signature d’un avenant à la convention SICOMINES, tel que souhaité par le Président de la République, Chef de l’Etat. La LICOCO rappelle que l’Inspection Générale des Finances a produit un rapport à la satisfaction générale de tous les Congolais mettant à nu la prédation orchestrée contre les intérêts de la RDC en complicité avec certains Congolais qui se sont insolemment enrichis sur le dos de la SICOMINES », renseigne le communiqué.
Intitulé « la révisitation du contrat Sicomines mise en mal par les chinois noirs », le communiqué de la LICOCO sonne comme un éveil de conscience pendant que certains citoyens s’adonnent à des activités visant à ternir l’image des institutions du pays.
Tout en rappelant les résolutions du Conseil des ministres du 17 mars 2023 qui a « levé clairement l’option de la revisitation du Contrat chinois de manière à rééquilibrer les avantages entre la RDC et les Entreprises Chinoises », la LICOCO rappelle la nécessité de travailler d’arrache-pied afin que les travaux préparatoires relatifs à la revisitation du contrat Sicomines aboutissent.
« Depuis une semaine, les travaux préparatoires regroupant plusieurs structures étatiques sous la présidence du Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat, ont démarré dans le but d’arrêter une Feuille de route de négociation avec les Entreprises Chinoises. La LICOCO qui y participe constate avec indignation les tentatives de quelques personnes mal intentionnées faisant partie de ce groupe de travail qui cherchent à jeter un discrédit sur le rapport combien appréciable de l’Inspection Générale des Finances, naviguant ainsi à contre courant de la décision du Chef de l’Etat et de la volonté du peuple Congolais. Ces personnes cherchent à faire retarder la révisitation souhaitée par tous les congolais par des manœuvres dilatoires du genre à solliciter un autre audit technique de la Convention SICOMINES », dénonce la Licoco.
La LICOCO note que depuis l’existence de ladite convention, aucune structure de l’Etat n’a réussi à obtenir des données financières et d’exploitation de cette Société qui se comportait comme un État dans un État. C’est presqu’un miracle aujourd’hui, pense-t-elle, qu’un service de contrôle congolais parvienne à décortiquer cette Convention sur base des données réelles et à mettre en évidence des déséquilibres criants au détriment de la RDC. Pour la LICOCO, il apparaît clairement que la révisitation souhaitée aujourd’hui est une opportunité que la RDC ne doit pas louper.
La LICOCO ainsi que les autres organisations de la Société Civile Gardiennes des intérêts de la RDC, mettent en garde ces « chinois noirs » et les tiennent à l’œil.
La LICOCO, qui dit détenir toutes les informations sur ces personnes qualifiées de « chinois noirs », promet de ne pas hésiter à rendre publiques les identités de ces ennemis de la République si ces derniers ne renoncent pas à leur plan macabre et à leur envie d’enrichissement rapide sur le dos du peuple Congolais.