La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et l’entreprise américaine META (FACEBOOK) ont signé, ce mercredi 19 avril, un partenariat sur la réduction des désinformations électorales.
Selon la directrice des politiques publiques Afrique francophone de cette entreprise et chef de la délégation, Siddo IDE Balkissa, plus de 40.000 personnes, à travers le monde, travaillent dans le domaine de la sécurité.
«C’est trois fois plus qu’en 2017 et qu’au sein de l’entreprise META, même 40 équipes sont impliquées dans ce travail. Nous tirons des leçons de récents scrutins aussi bien en Afrique qu’ailleurs… afin d’améliorer l’expérience utilisateur», a-t-elle expliqué.
Les délégués de l’entreprise META regroupant des réseaux sociaux tels que Facebook, Messenger, Whatsapp, Instagram… ont insisté chacun, lors d’une séance de formation sur la mission essentielle de leur société, à savoir » la lutte de tous les instants à laquelle se livre META contre les producteurs de Fake News, sur leurs plateformes».
Pour sa part, le Directeur de cabinet du Président de la CENI, Dieudonné Tshiyoyo, a déclaré que « les outils numériques sont devenus incontournables, surtout dans le contexte électoral ». « Sur les 3,7 milliards d’utilisateurs de l’application Facebook, plus de la moitié de la population mondiale, 204 millions sont localisés en Afrique subsaharienne », rapporte la source.
La plateforme numérique Facebook a changé de nom : Meta. Son initiateur, Mark Zuckerberg, a récemment annoncé le changement du nom de sa firme. Ce nouveau nom revêt des significations historiques et de nouvelles visions. La firme va adopter une nouvelle vision tout en gardant sa raison d’être : nous rapprocher les uns des autres. L’ambition de l’entreprise est d’être la première à offrir un monde virtuel à la portée du grand public.
Robert Butare