Le Premier Ministre, Sama Lukonde, a lancé ce jeudi 20 avril, la première réunion du Cadre national de concertation des parties prenantes du secteur minier à Kinshasa.
En effet, ce forum réunit plus de 150 participants qui vont discuter sur les défis de la modernisation de l’exploitation minière artisanale en RDC.
Le Conseil présidentiel de veille stratégique (CPVS), qui assure la coordination de ce cadre, a expliqué que cette rencontre entend instaurer un dialogue permanent et entre acteurs impliqués dans la gestion des secteurs extractifs, pétrolier et minier. A travers le pilier 5 de son Programme d’action 2021-2023, le Gouvernement avait pris l’engagement d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles pour réaliser le bien-être des populations.
« Les présentes assises tirent alors l’origine de la volonté du Président de la République Félix Tshisekedi, que je représente ici. Volonté tant de fois exprimée d’assainir le secteur minier en particulier, et le secteur extractif en général afin de promouvoir, à travers des principes consciencieux, édictés, une culture de transparence et de redevabilité tout en veillant à garantir la récupération et la restitution au patrimoine commun des ressources et de leur fruit qui font l’objet des litiges avec les étrangers », a déclaré Sama Lukonde.
Et de poursuivre : « Cette vision, comme cela a été rappelé ici, par le pilier 5 du programme d’action du gouvernement 2021-2023, consacre spécialement l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des ressources naturelles, les entreprises publiques du secteur de portefeuille et des finances de l’État, nécessite un suivi assidu et concerté ».
A cette occasion, le chef du gouvernement a fait allusion à la situation sécuritaire qui persiste dans la partie orientale du territoire national où le pays est victime d’une guerre d’agression Rwandaise sous couvert du M23 par convoitise de nos ressources.
« Comme vous le savez, les ressources minérales dont regorgent notre sous sol, en particulier le cobalt, le coltan, le germanium , le cuivre, le lithium,le manganèse, le nickel ou encore le graphite, pour ne citer que ceux-ci, font l’objet d’une très forte demande et de convoitise en raison de leur centralité dans la transition énergétique et numérique dans laquelle l’humanité tout entière est ambarquée aujourd’hui. » a-t-il ajouté.
Il a insisté sur la nécessité de veiller au contrôle et à la transparence des chaînes d’approvisionnement de ces métaux à travers le pays.
Pour sa part, la ministre des Mines, Antoinette N’Samba Kalambayi a, dans son allocution, soulevé les différents défis à relever dans l’exploitation minière artisanale en RDC.
Dostin Eugène LUANGE