Le gouvernement congolais a mis en place une panoplie de mesures pour endiguer tant soit peu la crise de maïs qui sévit dans le Grand Katanga et le grand Kasaï.
Intervenant lundi 15 mai dans un Briefing Presse, organisé par le porte-parole du gouvernement, le Vice-Premier Ministre de l’économie nationale, Vital Kamerhe, a égrené ces mesures qui sont exogènes et endogènes.
Quant aux mesures exogènes, il a cité notamment :
- La levée de la mesure d’interdiction sur le maïs à destination de la RDC de transiter par la Zambie ;
- Les restrictions des exportations de la Zambie vers la RDC en cours de suppression et de nouvelles voies d’approvisionnement trouvées en Afrique du Sud (accord signé).
Pour ce qui est des mesures endogènes, le gouvernement a décidé ce qui suit :
- 6 mois de suspension des droits et taxes à l’importation de maïs en farine et en grain;
- suspension des droits et taxes à l’importation des intrants agricoles et engins ;
- Plan d’urgence d’accroissement de la production de maïs ;
- Accompagnement des privés dans l’opération d’importation en Afrique du Sud et Zambie (Min. Exo) Nat, Provinas);
- Plan de ramassage de la production dans le Grand Katanga et le Grand Kasai ;
- Surveillance du marché pour décourager la rétention des stocks et les prix illicites;
- appui au Service National pour l’accroissement de la productivité et la rationalisation de la parafiscalité notamment pour les péages.
Ce membre du gouvernement Sama a mis en relief le Plan d’urgence. Ce Plan est chiffré à 1,2 milliard de dollars américains.
Il a par ailleurs indiqué que les besoins de maïs sont évalués à 1 million de tonnes par an et la production locale ne s’arrête qu’à 250 000 tonnes. Cette dernière ne couvre que 25% du besoin annuel soit un déficit de 750 000 tonnes
Robert BUTARE