L’entreprise Kibali Gold mine en partenariat avec le Sud-africain Anglo Gold et la société de l’Etat congolais SOKIMO, a totalisé 4,4 milliards de dollars d’investissements en RDC depuis 2009.
A Durba, dans la province du Haut-Uele, la quasi-totalité d’habitants témoignent que l’exploitation industrielle de l’or par Kibali Gold a contribué à la pacification de la zone.
Ainsi dans le cadre de sa responsabilité sociétale, la multinationale a notamment construit des écoles et réhabilité des centres de santé. Le chef du secteur Kibali, Dieudonné Surur, salue la parfaite collaboration avec la société minière.
Au-delà du dynamisme économique apporté, dans le territoire de Watsa, beaucoup d’habitants sont unanimes sur le fait que l’arrivée de Kibali et donc la relance de l’industrie minière ont contribué à pacifier la région.
« Auparavant, ici, avec les mouvements des rebelles Armée de résistance du Seigneur (LRA), ils entraient même, dérangeaient les gens, pillaient par-ci par-là. Mais, dès que Kibali est arrivée, s’est installée, il y a eu la sécurité dans le milieu. On est très à l’aise maintenant ! Il n’y a pas des rebelles sur terrain », a déclaré un de ces habitants.
Selon lui, l’exploitation artisanale apportait «beaucoup de problèmes. Les rebelles tuaient les gens et cherchaient à exploiter l’or aussi. Peut-être quand Kibali partira ça peut encore revenir ».
Le chiffre de 4,4 milliards de dollars d’investissements depuis 2009 a été atteint grâce à la mine d’or la plus automatisée d’Afrique, exploitée par cette entreprise minière.
Arrivée en 2009, Kibali Gold a sorti son premier lingot d’or en 2013. En termes de production industrielle, Kibali Gold produit plus ou moins 22 tonnes d’or par an. Plus ou moins, 6000 agents et contractants travaillent chez Kibali Gold.
Ses dirigeants estiment que 93 % de la masse globale des travailleurs est congolaise. Mais, Dieudonné Surur souhaite que Kibali Gold recrute encore beaucoup plus son personnel localement.