Le secteur de l’électricité est en pleine croissance en République démocratique du Congo sous l’impulsion du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui a rendu possible la libéralisation de ce secteur.
C’est ce qu’a laissé entendre le directeur général de l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité, ARE, Mme Sandrine Mubenga Ngalula. Elle l’a fait savoir mardi 11 juillet, en marge de l’ouverture de l’atelier international du «Réseau francophone des régulateurs de l’énergie » organisé à Kinshasa.
« A ce jour, nous avons 33 opérateurs dans la production du courant électrique dont 12 parmi eux sont identifiés comme producteurs indépendants ; 6 opérateurs ont développé et exploitent les lignes Haute Tension, 15 sont dans la distribution, 21 dans la commercialisation du courant électrique », a-t-elle dit.
Elle a précisé que la RDC a produit en fin d’année 2022, 15 287 GWh (gigawatt-heures) d’énergie électrique contre 12 460 GWh (gigawatt-heure) en 2020, soit une croissance de 22,6% ».
Néanmoins, « la clientèle nationale dans le marché de l’électricité en basse tension s’est accrue de 5,46% par rapport à l’année 2021 ».
« L’accès à l’électricité est au cœur de tous nos enjeux économiques, sociaux et environnementaux, car aucun développement n’est possible sans énergie. L’absence d’une énergie électrique stable et de qualité obère les intentions d’investir dans de nombreux secteurs, étant donné que les entreprises font face à des surcoûts importants pour s’approvisionner en électricité en dehors du réseau », a-t-elle affirmé.
De son côté, le ministre des Ressources hydrauliques et électricité, Olivier Mwenze, a soutenu que sur le plan énergétique, la RDC se trouve dans une situation paradoxale.
La grande potentielle en électricité est d’environ 100.000 mégawatts, cependant, le taux de desserte en électricité est parmi les plus faibles d’Afrique.
Robert BUTARE