Le Premier Ministre, Sama Lukonde, a lancé jeudi 20 juillet 2023, les travaux de la réunion annuelle du Comité des Ministres de la Justice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Par-devers les ministres de la Justice de pays membres de la SADC, le Chef du Gouvernement a fait savoir que les réunions annuelles des ministres de la Justice de la SADC ont été instituées en vue de servir de cadre d’échanges autour des problèmes juridiques et judiciaires communs. Elles visent aussi à veiller à la mise en œuvre des normes communautaires.
« Au cours des présentes assises, vous allez vous atteler, d’une part, sur les progrès accomplis dans l’application des décisions prises lors de la précédente réunion du Comité, ténue à Lilongwe au Malawi au mois de juillet de l’année passée et, d’autre part, sur l’élaboration des projets d’instruments juridiques. Aussi, il m’a été rapporté que vos travaux vont également porter sur la mise en place d’autres instances de règlement de différends entre les États membres de la SADC. La résolution pacifique des différends, comme on le sait, est un pilier fondamental de la stabilité et de l’unité régionale », s’est exprimé Sama Lukonde.
Dans la foulée, il a fustigé l’agression rwandaise sous couvert des terroristes du M23 dans la partie est du pays. Profitant de cette opportunité, le chef du gouvernement a émis le vœu de voir les participants à ces travaux réfléchir une fois de plus et à fond sur la mise en œuvre et la concrétisation de l’intégration dans le secteur de la Justice.
Pour lui, les conclusions desdits travaux seront utiles à la conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la SADC qui, à son niveau, validera les différentes résolutions des assises. Il a enfin exhorté les participants à plus de dynamisme et d’inventivité, et ce, pour le rayonnement de la SADC.
Peu avant le Premier Ministre, la Ministre d’État en charge de la Justice, Rose Mutombo, a, dans son mot de circonstance, révélé que le projet de protocole sur l’emploi et le travail a été élaboré en 2014. Par la suite, il a été retiré lors de la tenue du sommet de 2020 en raison de quelques questions juridiques, économiques et sociales préoccupantes qui ont rendu difficiles, voire impossible son approbation.
Robert BUTARE