Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale, Vital Kamerhe a conféré mardi 25 juillet 2023, avec les responsables des sociétés pétrolières de différentes zones d’approvisionnement du pays (Ouest, Sud et Est).
En toile de fond, des questions relatives à l’approvisionnement du pays en produits pétroliers et la subvention du prix de carburant à la pompe.
Les pétroliers, rapporte une dépêche de la cellule de communication, ont exposé au VPM de l’Économie Nationale les différentes doléances notamment, l’état précaire de leur trésorerie suite au gel des prix à la pompe et au non-paiement, par l’état, des pertes et manques à gagner leur dû.
Ils ont déploré cette situation qui perturbe la chaîne d’approvisionnement et les empêche d’honorer leurs contrats avec les logisticiens et transporteurs.
A ce niveau il y a lieu de rappeler que, depuis quelques années, face à la flambée de prix du pétrole à l’échelle internationale et à plusieurs variations des facteurs qui entrent en compte dans la structure des prix des produits pétroliers, le gouvernement avait pris la responsabilité de prendre en charge une partie du coût du litre de carburant à la pompe.
L’objectif était de protéger le pouvoir d’achat du consommateur. A titre illustratif, à Kinshasa, le prix du litre de l’essence à la pompe s’élève actuellement à 2995 FC au lieu de plus de 4000 FC (prix réel). La différence est donc supportée par l’État qui verse des pertes et manques à gagner aux sociétés pétrolières.
Vital Kamerhe a rassuré les pétroliers des efforts que le Gouvernement déploie pour payer leurs dus. Il leur a fait brièvement part de différentes démarches entreprises sur ce dossier depuis son avènement à la tête de ce ministère, en vue des solutions idoines.
Dans la foulée, il a rassuré ses interlocuteurs de la poursuite des concertations avec son collègue des Finances pour examiner des mesures à prendre au niveau du gouvernement pour éviter une interruption de la chaîne d’approvisionnement des produits pétroliers, dans l’intérêt de tous, sans pour autant perturber le cadre macroéconomique.
Dostin Eugène LUANGE