En marge du sommet Africain sur le climat qui se déroule à Nairobi au Kenya, le Premier Ministre, Sama Lukonde, est monté mardi 05 septembre, sur la tribune, au nom de Félix Tshisekedi, pour donner la position de la République démocratique du Congo par rapport aux questions soulevées à cette rencontre internationale fondée sur le climat.
Par-devers des Chefs d’État et de Gouvernement, des responsables d’entreprises et des représentants de la Société civile, Sama Lukonde a préconisé trois ingrédients par rapport aux défis climatiques évoqués par le sommet de Nairobi.
D’emblée, il a plaidé pour un accès à des conditions justes et équitables des pays africains au financement devant les aider à promouvoir une croissance verte et à développer, à l’échelle du continent, des énergies renouvelables. Aussi, il a appelé à la réduction des dettes économiques que les pays africains avaient contractées pendant la crise mondiale de la pandémie de Covid-19.
En deuxième lieu, le chef du gouvernement congolais a plaidé pour la solidarité sur des projets d’intérêt commun dans le secteur des énergies renouvelables. À ce propos, le Chef du Gouvernement congolais a cité le cas du projet intégrateur du barrage d’Inga qui attend toujours des financements à ce jour. L’autre exemple de solidarité qu’il a cité est celui de la mise en œuvre du projet de développement d’une chaîne de valeur dans la fabrication des batteries. Ce projet est en cours de mise en œuvre conjointement par la République démocratique du Congo et son voisin, la Zambie.
L’occasion était aussi donnée au Chef du Gouvernement d’appeler la communauté internationale à la solidarité sur des questions de paix et de sécurité dont souffre notamment la RDC depuis près de trois décennies dans sa partie orientale. De l’avis de Sama Lukonde, les guerres détruisent les forêts et la biodiversité et favorisent le braconnage.
Dans son troisième ingrédient proposé pour les solutions innovantes sur les défis environnementaux, il a évoqué une nouvelle économie du climat, axée sur la conservation et la restauration des forêts, mais aussi sur une agriculture susceptible de garantir la santé et la sécurité alimentaire.
Ainsi, il a appelé non seulement à la création d’un Fonds d’investissement sur l’économie du climat, mais aussi à un marché de carbone équitable.
DosECo.Cd