Face aux mutations actuelles et à la dynamique internationale, le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, plaide pour la réforme de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).
Intervenant mercredi 20 septembre à la tribune de la 78e Assemblée générale de l’ONU, le chef de l’Etat congolais a demandé l’élargissement du conseil de sécurité des nations unies en tant qu’organe pilote et décisionnel de l’ONU afin de pouvoir intégrer en son sein deux représentants du continent africain en qualité des membres permanents afin de consacrer un équilibre géographique.
« Pour conserver la confiance de la communauté internationale, l’organisation des Nations-Unies doit montrer qu’elle est capable de s’adapter autant présent et de relever avec efficacité et responsabilité les défis d’aujourd’hui (…). La demande pressante et incessante de la RDC et de l’Afrique en particulière est d’élargir le conseil de sécurité des nations unies en tant qu’organe pilote et décisionnel de l’ONU afin de pouvoir intégrer en son sein, deux représentants du continent africain en qualité de membres permanent aux fin de consacrer un équilibre géographique, juste et représentatif », a déclaré Félix Tshisekedi.
Et de poursuivre : « D’où la pertinence et la nécessité de réformer notre organisation, vieille de soixante-dix-huit ans qui accuse certaines limites face aux mutations actuelles et à la dynamique internationale afin de lui donner plus d’inclusivité, aussi bien dans sa composition et dans son processus de prise de décision, qui, désormais devra prendre en compte la voix de l’Afrique ».
Pour conserver la confiance de la communauté internationale, le Chef de l’Etat Congolais estime que l’organisation des Nations-Unies doit montrer qu’elle est susceptible de s’adapter pour relever avec efficacité et responsabilité les défis d’aujourd’hui.
Pour donner un nouveau départ au multilatéralisme, Tshisekedi a insisté sur la réforme de la charte des Nations-Unies sur les points clés : conseil de sécurité, veto, chapitre 7, recours à la force est indispensable, « mais qui ne serait pas suffisante ».
Dostin Eugène LUANGE