Le projet de budget de 2024 a été déclaré recevable vendredi 29 septembre, par les députés nationaux à l’issue d’un vote, intervenu après sa présentation par le Premier ministre, Sama Lukonde.
Inversement, à celui de 2023, le chef du gouvernement a expliqué à la représentation nationale que ce budget renferme quelques innovations à l’instar de l’instauration du Budget-programme pour sept ministères pilotes, assortis des projets annuels de performance.
Ces ministères sont particulièrement la Santé publique, hygiène et prévention ; l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique ; les Travaux publics et infrastructures ; l’Agriculture ; Pêche et élevage ; le Développement rural et la Défense nationale.
En dépit de ce chapelet de bonnes intentions, le hic se pose dans la mobilisation des recettes pour atteindre les assignations budgétaires. Pour y parvenir, dénote le chef du gouvernement, les efforts de mobilisation des ressources consisteront essentiellement à l’élargissement de l’assiette fiscale, la fiscalisation du secteur informel et la promotion du civisme fiscal.
En outre, s’en suivra la lutte contre la corruption et le coulage des recettes publiques ainsi que la poursuite des réformes fiscales et douanières amorcées ces dernières années dans le but de relever encore la pression fiscale.
Il convient de signaler que ce projet de Loi de Finances de l’exercice 2024 contient un budget présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 40.464 milliards de FC (16,6 milliards de dollars), soit un accroissement de 24,7% par rapport au budget de l’exercice 2023, chiffré à 32.457 milliards de FC.
Dostin Eugène LUANGE