La Banque mondiale, par le truchement de son directeur des opérations en RDC, Albert Zeufack, a présenté mercredi 04 octobre dernier à Kinshasa, 5 travaux analytiques sur la RDC.
C’était au cours de la fête du savoir (Knowledge fest) qu’elle a organisée à Gombe. Il s’agit notamment du Mémorandum économique pays (CEM), du Rapport national sur le climat et le développement (CCDR), de la Revue des dépenses publiques (PER), de l’ouvrage intitulé : » L’avenir des ressources de l’Afrique » et Africa’s Pulse.
Ces travaux analytiques ont été présentés
successivement dans la Revue des dépenses publiques (PER), par Mlle Ruxandra Burdescu, spécialiste principale de la gouvernance ; le Mémorandum économique pays (CEM) par Mlle Sandra El Saghir, économiste principale pour la RDC; le Rapport national sur le climat et le développement (CCDR) par Mlle Ana Elisa Buclier, spécialiste principale Environnement ; l’ouvrage « L’avenir des ressources de l’Afrique » par James Cust, économiste principal, ainsi que Africa’s Pulse : » Créer de la croissance pour tous grâce à de meilleurs emplois » par Albert G. Zeufack.
Dans son Keynote, Albert G. Zeufack a mis en évidence l’importance de la Revue des dépenses publiques. « Celle-ci permettra d’identifier les bonnes pratiques pour améliorer la mobilisation et la gestion des ressources publiques afin de relever les défis complexes qui freinent l’émergence de l’économie de la RDC « , a-t-il soutenu.
Quant au Mémorandum économique pays, il a indiqué qu’il est « d’une extrême importance ». Ce dernier a déploré le fait que des efforts notables fournis ne permettent pas au cadre macroéconomique actuel de réunir des conditions suffisantes pour que la croissance en RDC se traduise par une amélioration significative et généralisée
des conditions de vie des populations.
Aussi, il encouragé à « continuer à adopter et à mettre en œuvre des réformes économiques ambitieuses pour favoriser une croissance diversifiée et inclusive « tout en approfondissant ces réformes pour permettre à la RDC de pouvoir » atteindre l’objectif de rentrer dans le groupe des pays à revenu intermédiaire à l’horizon souhaité par les autorités du pays ».
Le Mémorandum économique pays » montre comment la diversification économique en RDC est entravée par un environnement truffé de contraintes réglementaires et budgétaires qui ne permet pas au secteur privé de tirer au mieux de la croissance économique », a révélé le représentant de la Banque mondiale en RDC.
Ce rapport parle également des contraintes liées aux infrastructures. Car sans infrastructures, il n’y a pas développement ». Ce Mémo propose également un certain nombre de politiques visant à résoudre les principaux goulots d’étranglement pour une croissance.
Le Rapport national sur le climat et le développement vise à soutenir les efforts de la RDC pour atteindre ses objectifs de développement dans un climat changeant, en quantifiant les espaces de changement sur l’économie congolaise, mais aussi en soulignant les politiques et les interventions clés qui seront nécessaires pour renforcer la résilience, a déclaré Albert Zeufack.
L’ouvrage ausculte quatre tendances importantes, la transition, la mécanisation industrielle et la dégradation de l’environnement.
Le ministre du Budget, Aimé Budget, qui a représenté le gouvernement a souligné l’importance de la Revue des dépenses publiques. Ces dépenses publiques bien gérées, a-t-il déclaré, peuvent procurer à la population l’éducation, le logement, les soins de santé, l’électricité. Il s’agit d’assurer l’amélioration du bien-être de la population et de mettre davantage la personne humaine au centre de l’action gouvernementale.
Robert BUTARE