La Refondation du Congo, telle est l’intitulé du projet de société du candidat président de la République, Delly Sesanga, présenté le week-end dernier à Kinshasa, chiffré à hauteur de 110 milliards USD.
Ce Programme, comme l’explique son initiateur, se veut un programme de rupture et d’avenir qui vise à préserver l’héritage commun, pérenniser la souveraineté de la RDC et assurer la sauvegarde des intérêts nationaux.
Il est axé substantiellement sur 5 piliers :
1. Gagner la paix, sécuriser le territoire et garantir l’indépendance nationale ;
2. Unifier les provinces pour favoriser la circulation des personnes et des biens ;
3. Restaurer l’intérêt général et le sens du bien commun ;
4. Préserver les Congolais par les renforcement des services publics et
5. l’emploi par une croissance diversifiée et inclusive en sortant l’économie de sa rente.
Réduction du train de vie des institutions
Une fois élu président de la République, Delly Sesanga compte notamment réduire le train de vie de l’État en diminuant la taille du gouvernement et des membres des cabinets, y compris de celui du Président de la République.
Dans cette optique, il entrevoit aussi la suppression des agences à la Présidence et les établissements publics créés en doublon des compétences et responsabilités des administrations des ministères. Il envisage aussi de rationaliser les missions officielles, en mettant fin au trafic des missions à la Présidence de la République, aux Ministères et autres services publics de l’État, et en s’assurant de la prise de relais par nos postes diplomatiques à l’étranger et nos administrations.
Ce « gendarme des réformes » projette aussi la réduction massive des frais de fonctionnement des institutions politiques ainsi que les salaires des animateurs des institutions et les différents avantages liés aux fonctions.
Optimisation du fonctionnement des entreprises et établissements publics
Le Président de l’Envol souhaite renforcer la répression et la lutte contre les comportements délictueux tels que les atteintes faites à l’administration publique en vue d’empêcher l’exécution des lois, les infractions liées à la commande publique, le détournement des fonds publics, le favoritisme et la prise illégale d’intérêt.
Il compte aussi supprimer les féodalités fiscales instituées en rente de situation au profit des organismes inefficients et détournées de leurs missions légales.
Dostin Eugène LUANGE