La société civile déplore l’amenuisement du budget alloué au secteur de l’éducation dans le projet de loi de finances 2024, déposé et adopté récemment à l’Assemblée nationale, par les députés nationaux.
Pour ce faire, une délégation de ténors des organisations de la société civile est allée vendredi 20 octobre à la rencontre du Président de la commission Économique et financière (ECOFIN) de l’Assemblée nationale, Boris Mbuku, pour partager leur analyse du projet de loi de finances 2024.
Ces derniers ont fait savoir à leur hôte la régression du budget de l’éducation qui était déjà à 21, 61% dans la loi de finances de l’exercice 2021, soit en régression de près de 5,72 dans le projet de finances de 2024. En clair, ces ténors exigent la rectification de ce budget avant la promulgation de la loi de finances par le Président de la République.
« La Société Civile félicite le Gouvernement pour avoir prévu une augmentation sensible des budgets de l’Agriculture (12,55%) et de la Santé (14,52%), mais elle regrette que le budget de l’Éducation, qui était déjà à 21,61% dans la Loi de finances de l’exercice 2021, soit en régression de près de 5,72 %, soit 18,44% dans le Projet de Loi de Finances 2024. Elle souhaite néanmoins que les budgets de ces secteurs soient plus rationnellement répartis pour permettre le financement effectif des projets favorisant la création d’emplois agricoles et ruraux pour un développement inclusif ; de la réalisation de la couverture sanitaire de ramener le budget de l’Éducation à au moins 20% », lit-on dans leur communiqué parvenu à DosECo.Cd.
Après l’assemblée nationale, ces organisations de la société comptent se rendre également au Sénat pour mener le même plaidoyer.
Parmi les organisations de la société civile impliquées dans cette démarche figurent notamment l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), le Réseau gouvernance économique et démocratie (REGED), l’Asadho, la Licoco et les autres.
Prince Okende